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#Unplandurgencepourlécole
Non-remplacements de personnels absents rendant impossible le respect du protocole, injonctions contradictoires permanentes, classes toujours aussi chargées, fatigue encore plus grande qu’à l’habitude… Cette situation est le résultat de la politique d’un ministre hors-sol qui n’a tiré aucune leçon de la première vague de la crise sanitaire et continué ce qu’il avait déjà entamé. Un Ministre de communication, pas de dialogue
Ces constats, le SNUipp-FSU les a pourtant portés à de nombreuses reprises au ministère. Le 10 novembre dernier, un appel à se mobiliser était lancé comme un avertissement, de toute évidence cela n’a pas été entendu. Il suffit de voir les mesures salariales, dont restent exclu·es 69 % des enseignantes et enseignants, une prime d’équipement complètement insuffisante et des annonces sur la direction d’école qui ne répondent pas aux besoins. Quant au Grenelle, au vu de sa teneur, la FSU a fait le choix de le quitter. Triste mois de novembre pour l’école. Agir pour ne plus subir
Face à un ministre dont le discrédit est total, il y a urgence à se mobiliser pour obtenir un changement de cap de la politique éducative. Obtenir des moyens pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels, reconnaître la professionnalité enseignante, augmenter les salaires des enseignant·es comme celui des AESH, voilà les objectifs de la grève du 26 janvier prochain.
Parce que l’école fait face à une crise grave et inédite. Parce que les personnels sont en première ligne et se sentent abandonnés. Parce que la réussite des élèves est menacée. Parce qu’une autre école est possible, il est urgent d’obtenir un plan d’urgence pour le service public d’éducation.
Oui, bien sûr, c’est un droit (cf . Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. Loi dite loi Le Pors). Que vous soyez fonctionnaires stagiaires ou titulaires vos droits en matière de grève sont iden-tiques. Vous avez droit de faire grève un jour de classe comme un jour de cours à l’INSPE.
Tout·e enseignant·e « devant élèves » le jour de la grève doit déclarer son intention d’y prendre part à son IEN ou à son IA (courrier, mail, fax), au moins quarante-huit heures (comprenant au moins un jour ouvré) avant la grève. Pour les Pe qui sont en classe le mardi 26, l’intention de grève est à envoyer avant samedi 23 minuit.
Cependant, le SNUipp-FSU réaffirme son opposition à la loi instituant un service minimum d’accueil (SMA). La déclaration d’intention est donc surtout une entrave administrative au droit de grève. Le SNUipp-FSU dénonce cette procédure et s’opposera à toute mesure disciplinaire qui serait prise à l’encontre des agent·es qui s’en dispenseraient. Il est conseillé de prévenir les familles, quelques jours avant.
[Pas de cadeaux pour le service public d’éducation [Article]->https://www.snuipp.fr/actualites/posts/pas-de-cadeaux-pour-le-service-public-d-education]
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